Bonjour YVES,
La hausse de l’euro est une mauvaise nouvelle pour les entreprises exportatrices, notamment celles qui produisent leurs biens ou services dans la zone euro et les exportent en dehors de celle-ci. La hausse de la monnaie vient peser sur leurs marges et de diminuer leur « compétitivité prix ».
Les secteurs les plus pénalisés par la hausse de l’euro sont alors le secteur pétrolier et le secteur aéronautique, ou encore l’hôtellerie. Les groupes pétroliers comme Total, Maurel & Prom, Technip, ou encore Vallourec réalisent la majorité de leur chiffre d’affaires en dollars. De même, des entreprises telles qu’Airbus, Safran ou Zodiac sont également défavorisées, car elles dépensent surtout en euros et réalisent la totalité de leur chiffre d’affaires en dollars.
Le secteur de l’hôtellerie souffre également d’un euro fort puisque cela baisse le pouvoir d’achat des touristes étrangers qui font leurs emplettes en zone euro. Accor est à ce titre une des valeurs qui réagit le moins bien lorsque l’euro monte. Plus généralement, ce sont surtout les multinationales exportatrices qui sont défavorisées par la baisse du dollar face à l’euro. C’est le cas de groupes comme Sanofi ou LVMH. D’autres sociétés comme Danone, L’Oréal, Schneider Electric, Pernod Ricard, Essilor International, Remy Cointreau ou encore Veolia ont également beaucoup à tirer de la faiblesse de la monnaie unique.