Pour remonter le moral des abonnés ALLOFINANCE ! :SUISSE Journal le temps 18.08 : Une bonne nouvelle boursiere a contre courant de la panique actuelle !
Les dirigeants de sociétés(suisses et europeenes) rachètent en masse leurs propres actions
Bastien Buss
Daniel Vasella aurait acheté près de 2 millions de titres Novartis. (AFP)
Divers patrons ont acquis pour près de 80 millions de francs depuis le début du mois. Daniel Vasella, président de Novartis, se distingue
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Malgré les turbulences boursières et la forte pression sur certaines valeurs suisses depuis trois semaines, les patrons n'en ont pas pour autant perdu confiance. Ils achètent comme rarement leurs propres actions.
La semaine dernière, un membre du conseil d'administration de Novartis a clairement affiché son optimisme pour le titre du géant bâlois de la pharma. Il a acheté 1,5 million d'actions Novartis pour un montant de 61,6 millions de francs, d'après les données sur les transactions du management publiées en début de semaine par SIX Swiss Exchange. Un million de titres ont été achetés le 10 août, pour un montant de 40,89 millions de francs, et 500?000 le 9 août, pour 20,69 millions. Les deux opérations ont été finalisées à un cours proche de leur plus bas observé depuis début mars 2009. Selon toute vraisemblance, il s'agirait dans les deux cas du président Daniel Vasella.
Les autres sociétés ne sont pas en reste. Des opérations similaires, de centaines de milliers ou millions de francs, ont pu être observées chez Richemont, Swatch Group, Roche, Nestlé, Petroplus, Kühne & Nagel, Kaba ou encore Givaudan.
15 fois moins de cessions
Pas plus tard que mercredi, de nouvelles transactions ont été annoncées. Comme par exemple un membre non exécutif du conseil d'administration de Richemont qui a acquis pour 2,136 millions de francs de titres au porteur du numéro deux mondial du luxe. Ou l'un de ses homologues chez Swisscom, avec 400 actions nominatives (141?124 francs). Toutes entreprises confondues, il s'agit d'achats pour près de 80 millions de francs.
Depuis début août, les emplettes de titres suisses émanant du management ont été quinze fois supérieures aux cessions. Le différentiel a atteint son plus haut niveau depuis au moins 2006, date à laquelle l'entreprise de conseils 2iQ Research a commencé à publier un indice ad hoc. En excluant l'opération Novartis, les acquisitions seraient tout de même nettement plus élevées par rapport aux ventes, selon Patrick Hable, de 2iQ.
Les managers demeurent-ils optimistes quant à l'évolution de leurs actions ou ont-ils profité d'un trou d'air pour renforcer leurs positions? La situation observée lors de la précédente crise accrédite la deuxième option.
La Suisse ne constitue pas une exception. Ces dernières semaines, les patrons, directeurs financiers ou présidents d'entreprises européennes ont effectué 812 rachats pour un montant de 250 millions d'euros. Le ratio achat-vente est toutefois inférieur à la Suisse, soit de 8,91
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