Bonjour Gerard,
Vinci s'est dit prêt vendredi à se renforcer au capital de Groupe ADP si le gouvernement français décide de vendre une partie de sa participation dans l'exploitant des aéroports de Paris ou de le privatiser complètement. . Début août, les analystes d'UBS soulignaient simplement que l'impact d'une telle transaction était hautement incertain et dépendrait fortement des modalités relatives au désengagement de l'Etat. Oddo, dans une étude publiée début juin, n'a pas manqué de rappeler qu'« ADP reste un actif de choix pour Vinci, car il répond à ses objectifs en matière de développement. L'acquisition d'ADP permettrait un allongement de la maturité moyenne des concessions et de profiter pleinement de la complémentarité construction-concessions ». Mais le broker fait preuve de prudence. A plus de 140 euros par action, ADP lui semble cher. « Pour créer de la valeur, il faudrait dégager 320 millions d'euros de synergie en 2020. Cela représente près de 32 % de résultat brut d'exploitation et 10 % de son chiffre d'affaires ». Ce qui fait beaucoup. Même si le « track record » de Vinci en matière d'acquisition est excellent. L'intérêt de l'opération dépendra aussi des structurations possibles (cession totale ou partielle des titres par l'Etat, scission d'ADP en une société propriétaire de ses actifs et une société opérationnelle). Une grande inconnue à l'heure actuelle.
Bonne journée