Bonjour FRANCOIS,
Avec la mise en place du prélèvement à la source en 2019, vous payerez, en 2019, l'impôt sur les revenus de 2019 et non sur les revenus de 2018.
Conséquence, les revenus de 2018 échapperaient à l'impôt. Dès lors, investir dans un PERP en 2018, pour réduire les revenus de 2018 n'auraient alors aucun intérêt.
Mais pour éviter les effets d'opportunités, le gouvernement a quand même décidé d'imposer certains revenus qui auraient un caractère inhabituel.
Voici une liste non exhaustive des revenus considérés comme exceptionnel :
- Indemnités de rupture du contrat de travail (pour leur fraction imposable uniquement), hors indemnités de fin de CDD ou de missions (primes de précarité)
- Indemnités de cessation des fonctions des mandataires sociaux et dirigeants
- Indemnités de clientèle, de cessation d’activité et celles perçues en contrepartie de la cession de la valeur de la clientèle
- Indemnités, allocations et primes versées en vue de dédommager leurs bénéficiaires d’un changement de résidence ou de lieu de travail
- Prestations de retraite servies sous forme de capital.
- Pour les indépendants, si le bénéfice de 2017 est supérieur à ceux enregistrés les trois années précédentes, la différence serait imposable (mais il sera restitué si l'entreprise est en croissance en 2019)
- Aides et allocations capitalisées servies en cas de conversion, de réinsertion ou pour la reprise d’une activité professionnelle
- Sommes perçues au titre de la participation ou de l’intéressement et non affectées à la réalisation de plans d’épargne entreprise (PEE, PERCO) ou retirées d’un plan d’épargne en dehors des cas légaux de déblocage
- Sommes de la monétisation de droits inscrits sur un compte épargne temps pour ceux qui excèdent 10 jours
- Gratifications surérogatoires, quelle que soit la dénomination retenue par l’employeur.
Donc pour ceux qui auront des revenus dits exceptionnels en 2018, il peut être judicieux de verser dans un PERP pour réduire ces revenus imposables.
Bonne journée