Bonjour SARL,
EADS à travers sa filiale Airbus, LVMH, Essilor, Lafarge, Saint-Gobain, Alcatel-Lucent et de Schneider Electric peuvent en profiter.
Cette mesure est une formidable incitation pour les entreprises à investir en 2011. Hors immobilier, les investissements des entreprises représentent environ 7% du PIB américain. Ce qui laisse présager un bon coup de pouce à la croissance outre-Atlantique. Cette mesure a déjà des effets sur les résultats de certains secteurs. En particulier, le secteur technologique/informatique avec des sociétés comme Oracle, IBM ou SAP, le secteur énergétique (Honeywell et Schlumberger) ou encore de plus petites entreprises spécialisées dans le mobilier de bureau par exemple. Si ces entreprises parviennent à tirer vers le haut le PIB, les marchés – dopés aux endomorphines depuis 2009 – ont toutes les chances d'interpréter cette hausse (temporaire) comme un signe de véritable reprise de l'économie. Toutefois, cette perfusion fiscale ne durera qu'un temps. En effet, les investissements effectués en 2012 ne seront réductibles qu'à hauteur de 50% la première année. Comme la prime à la casse en France, ces sociétés vont brièvement profiter des aides fiscales américaines. Vous pouvez miser à court terme sur ces sociétés. Mais attention, pour certaines, cette croissance ne sera pas inscrite dans la durée. Préférez les sociétés qui ne dépendent pas fortement des commandes américaines.
Bonne journée