Bonjour
Malgré l'alourdissement de la fiscalité, l'assurance-vie reste la solution la plus souple et la moins taxée pour transmettre à son décès une partie de son patrimoine.
Si vous souhaitez aider votre petite fille de son vivant, vous pouvez ouvrir un contrat à son nom et verser les cotisations.
Vous aurez alors le statut de souscripteur et votre petite fille sera considérée comme assuré.
Vous pouvez fixer la date à laquelle votre petite fille pourra recevoir le capital, elle peut aussi accepter le bénéfice du contrat.
Dans cette hypothèse, toute demande de rachat émanant de votre petite fille devra être cosignée de votre main pour être acceptée par l'assureur.
- L'assurance-vie est simple et très avantageuse.
Il suffit de verser une ou plusieurs primes pendant huit ans pour disposer d'une épargne revalorisée.
En cas de décès, l'épargne constituée lui sera transmise, sans droits de succession dans la plupart des cas.
De plus, le capital issu des contrats d'assurance-vie est liquide.
Pour tous les versements effectués à compter du 13 octobre 1998 et avant 70 ans : exonération des droits de succession dans la mesure ou les sommes reçues par le bénéficiaire n'excèdent pas 152.500 ?.
Sur la part excédentaire à ce seuil une taxation forfaitaire de 20 % est prévue.
Pour tous les versements effectués après 70 ans, application du barème progressif des droits de succession après un abattement de 30 500 ? (les intérêts restent exonérés de droits de succession.)
Bonne journée